je marche sur les routes lointaines
Au fond d’une rouge plaine
Ce n’est pas la peine
De prendre le train
Au bout de l’horizon
Semblent se défaire les saisons
je suis las de ne plus voir
Ce qu’il m’arrive
Pourrai-je retrouver
La tiédeur de l’été
Me jeter dans les pâmoisons
De la floraison nouvelle
Les moissons s’annoncent
Dans la ruelle du village
On sonne le tocsin
Des âmes de demain
A l’aube s’est enfin réveillée
La joie de ne plus être
Vermicelle ou losange
Kaléidoscope éternel
Revenant plus que charnel
je passe les méandres existentiels
Au couteau de ma vie pucelle
Laissant la vigne vierge
Au fond des escarcelles
je passe mon chemin
Laissant mon ombre
Saluer le lendemain.
Efji
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Dernière mise à jour : dimanche 26 février 2012